Manque de formation, peur de se tromper, crainte des représailles : les professionnels - et d'abord au sein de l''Éducation nationale - qui côtoient les enfants au quotidien se sentent démunis face aux informations préoccupantes. Entre signalements abusifs et situations critiques ignorées, le système de détection des IP peine à trouver son équilibre.
Face aux informations préoccupantes, les professionnels au contact des enfants manquent de repères. Au premier rang desquels les enseignants, principaux pourvoyeurs d’IP. « Même pour des travailleurs sociaux formés, détecter les signaux et rédiger un écrit parfaitement adapté n’est pas toujours aisé. Les enseignants, eux, ont été formés pour s’occuper d’un élève idéal. Malgré les sensibilisations, ils n’ont bénéficié d’aucun apprentissage en matière de protection de l’enfance », assure Nathalie Andrieux, assistante sociale à l’Education…
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