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« On ne déconstruit pas le virilisme en recrutant du virilisme »

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Sociologue au CNRS (centre Maurice-Halbwachs), Marwan Mohammed travaille principalement sur les jeunesses populaires, les parcours de désistance – la sortie de la délinquance – et la culture de l’embrouille dans les quartiers dits sensibles. Un phénomène autrement plus complexe que les « rixes » évoquées à tout bout de champ dans les médias.
Qu’appelez-vous « embrouille de quartier » ?Il s’agit de provocations, de menaces et de mises au défi qui s’inscrivent dans un contexte d’oppositions et de compétition entre des groupes de jeunes affiliés à des territoires différents. Il y a une dimension de conflictualité latente, de conflits enracinés dans un espace social. Les embrouilles de quartiers relèvent d’une histoire dont le système de normes et de valeurs manifeste ce que j’appelle une « culture de l’embrouille ».Les médias utilisent plutôt le terme de « rixe »…La rixe, c’est le fait divers, l’affrontement violent. Une notion fourre-tout aussi bien utilisée pour parler de bagarres entre supporters, lors de fêtes de mariage ou entre deux groupes de punks à chiens. De son côté, l’embrouille s’intègre à tout un écosystème relationnel et normatif.…
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