Loin de la ville, l’inceste est aussi une réalité, mais sa prise en charge est rendue complexe, faute de professionnels formés. En Loire-Atlantique, l’association SOS Inceste et violences sexuelles propose des consultations psychologiques gratuites dans un camion qui parcourt les petites communes du sud du territoire.
Pour repérer sa couleur bleu ciel, il faut contourner l’église et passer sous une arcade en pierre qui débouche sur un des parcs de Clisson, petite commune située à une vingtaine de kilomètres de Nantes. C’est là, dans un renfoncement à l’abri des regards, que le camion de SOS Inceste et violences sexuelles élit domicile tous les jeudis matin. A son bord, assise sur l’une des deux banquettes de cette ancienne ambulance réaménagée en salle de consultation, Elodie Debernardi, psychologue, attend sa première patiente de la journée. « Certaines personnes en zones rurales ou semi-rurales n’ont pas la possibilité de venir au siège nantais de l’association, faute de moyens matériels…
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