Migrants à Calais : pour une mise à l'abri immédiate des mineurs isolés
Article réservé aux abonnés
Publié le : Dernière Mise à jour : 01.01.2018Lecture : 3 min.
Un bref répit a été offert, mardi 23 février, aux migrants qui occupent la partie sud du campement installé sur la lande calaisienne, dont le projet d'évacuation par l'Etat est suspendu à la décision du tribunal administratif de Lille, saisi par les associations d'un recours sur lequel il ne devrait pas statuer avant mercredi ou jeudi, selon l'AFP. Mais déjà, dans la perspective de ce démantèlement partiel du bidonville qui abriterait près de 4 000 personnes, selon les chiffres officiels - dont un petit millier dans la partie sud, selon la préfecture, alors que les associations estiment leur nombre à 3 450 -, les autorités belges ont annoncé leur intention de rétablir la frontière avec la France, pour faire face à un éventuel afflux de réfugiés en transit, la plupart des migrants de Calais cherchant toujours à passer vers l'Angleterre.Quant à la défenseure des enfants, Geneviève Avenard, qui s'est rendue sur place lundi 22 février, à la demande du défenseur des droits, Jacques Toubon, "pour établir un bilan sur la présence et la situation des enfants sur le bidonville, et le respect de leurs droits fondamentaux, à la veille d'une éventuelle évacuation", elle a indiqué qu'elle restait…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques