Actualités sociales hebdomadaires : Vous accueillez aujourd’hui déjà une centaine d’apprentis au travers d’Adaforss, le centre de formation des apprentis (CFA) du sanitaire, du social et du médico-social. Quels sont vos objectifs en créant votre propre structure ?
Didier Bryche : Nous voulons augmenter le nombre de nos étudiants en alternance et leur offrir une plus grande proximité, pour mieux suivre leur parcours en lien avec l’employeur. Nous entendons bâtir un circuit court entre employeur, centre de formation et apprenti, et ce CFA du social offre une plus grande agilité. Notre enjeu consiste aussi à connaître, sur un territoire, les sites qualifiants, à être plus actifs dans le montage de projets pédagogiques et à gagner en fluidité administrative.
Quel est votre calendrier de mise en place progressive ?
D. B. : Nous commençons avec cinq ou six formations. Nous travaillons à obtenir les certifications. Notre CFA doit aussi prendre sa place dans notre nouvelle logique : avoir maintenant un siège et des établissements qui, sur le territoire, mettent en pratique les choix nationaux. Son nom, CFA du social, vise à affirmer son identité de centre de formation en travail social. Il est important de redonner une juste place aux travailleurs sociaux.
Vous vous inscrivez aussi dans un contexte national qui veut voir l’apprentissage se développer…
D. B. : En effet. Depuis 2018, la simplification des démarches de création ouvre des facilités de mise en place de structures nouvelles de promotion de l’alternance. Il y a une émulation. Il était naturel pour nous de nous positionner rapidement pour protéger l’appellation du CFA du social. Nous portons un projet coopératif, d’autant que nous allons aussi créer des synergies, notamment avec notre école doctorale qui se déploie entre France et Québec. Le CFA du social doit aussi être une porte ouverte sur les mobilités internationales des étudiants.
