Comment faire pour que les utilisateurs de services à la personne puissent profiter sans délai du crédit d'impôt auquel ils ont droit chaque année ? Des organisations d'employeurs proposent que les banques couvrent l'avance de frais. Ce qui ne fait pas l'unanimité des acteurs du secteur.
L'idée est présentée comme un "formidable scénario vertueux" qui "relancerait l'activité du secteur et créerait environ 200 000 emplois". Dans une tribune publiée dans le Journal du dimanche du 19 août, des représentants des entreprises (MEDEF, ETHIC et Les Chantiers de l'entreprenalisme), du service aux particuliers (Fédération du service aux particuliers, FESP) et des banques (Fédération bancaire française, FBF) livrent "une solution au problème de trésorerie des ménages" qui recourent aux services à la personne. Il s'agit de remédier au "décalage dans le temps du remboursement du crédit d'impôt auquel ils ont droit". Ce crédit, désormais accessible à tous, couvre 50 % du coût du service (salaire net et cotisations sociales) – ou plus exactement du reste à charge, lorsque l'usager touche une aide comme l'allocation…
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