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PROSTITUTION ET RUE

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La figure est multiséculaire, marquant le plus « vieux métier du monde », est-il affirmé : une personne consent une relation sexuelle à une autre personne en échange d’une somme d’argent ou autre service en nature. Depuis longtemps le commerce de son corps est l’objet de désapprobation sociale. La personne prostituée – une femme dans la grande majorité des cas – a sans cesse connu la répression, pour comportement contraire aux bonnes mœurs et à la moralité publique. En 1994, la loi a même créé le délit de racolage passif. La rue, souvent sous les porches, dans les embrasures de porte, dans l’ombre discrète des parcs, est le lieu de prédilection de l’acte de prostitution, du moins de la négociation. Cette occupation de l’espace public particulière, où l’acte infractionnel n’est jamais très loin, a cependant connu au moins une évolution majeure récente, même si la loi continue à tenir comme contraire à l’ordre public le contrat de prostitution, l’usage fait des corps renvoyant à la dignité humaine.Ainsi, l’importante loi n° 2016-444 du 13 avril 2016 s’inscrit dans le mouvement abolitionniste des pouvoirs publics, en dépénalisant le comportement des personnes faisant commerce de leur…
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SECTION 2 - ILLICÉITÉS ABSOLUES DANS LA RUE : ENTRE ORDRE PUBLIC RENFORCÉ ET LARGE EMPIRE DU DROIT PÉNAL

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