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LIMITES ET CRITIQUES DE LA LICÉITÉ DU SADOMASOCHISME

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Nécessité d’un contentement ferme et pérenne. – Si la liberté sexuelle peut être invoquée pour faire échec à la répression de comportements jugés en principe illicites, le sadomasochisme n’est évidemment acceptable que dans la mesure où les participants y ont librement et pleinement consenti. La limite du sadomasochisme, en tant que pratique licite, réside donc dans le respect de la volonté du partenaire objet des actes attentatoires à son intégrité physique. Ce consentement doit évidemment s’apprécier durant toute la durée de l’acte sexuel et être renouvelé : une simple acceptation initiale n’autorise pas à présumer que cet accord serait irrévocable. Ainsi, en 2005, la Cour européenne a-t-elle approuvé la condamnation des requérants qui n’avaient pas interrompu leurs pratiques en dépit du fait que la victime avait crié « pitié ! » et « stop ! ».Critiques persistantes. – Même ainsi conçue, la licéité du sadomasochisme demeure très critiquée, et ce à plusieurs égards. En premier lieu, certains voient dans la dépénalisation du sadomasochisme l’expression plus générale d’un mouvement contemporain d’individualisation du droit pénal et des droits de l’Homme qui serait critiquable. Pour…
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SECTION 1 - LE SADOMASOCHISME ET LA LIBERTÉ SEXUELLE

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