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Introduction

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Engagée depuis deux ans, la réforme de la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) s’inscrit dans l’esprit de rationalisation de la révision générale des politiques publiques et dans celui de la réforme de l’organisation de la justice. Mais elle trouve ses véritables racines dans la loi du 5 mars 2007 relative à la protection de l’enfance. S’appuyant sur le rôle central confié aux départements en matière de protection de l’enfance, l’Etat a en effet décidé de recentrer la protection judiciaire de la jeunesse sur les mineurs délinquants, les conseils généraux étant, quant à eux, les chefs de file de la protection de l’enfance (prise en charge des mineurs en danger). Un choix politique qui s’est traduit, depuis 2008, par un redéploiement des personnels éducatifs et des crédits par actions. Les crédits affectés à l’action « mise en œuvre des mesures judiciaires, mineurs délinquants » ont ainsi nettement progressé – passant de 417 millions d’euros en loi de finances initiale (LFI) 2008 à 516 millions d’euros en LFI 2010 – au détriment de ceux qui sont consacrés à l’action « mise en œuvre des mesures judiciaires, mineurs en danger et jeunes majeurs », circonscrite à l’investigation au…
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À SAVOIR AUSSI - La réorganisation de la protection judiciaire de la jeunesse VALÉRIE BALLAND

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