Le tiers digne de confiance, solution alternative au placement en institution pour les enfants en danger, peine à se développer malgré les encouragements de la loi. Ce "bénévole indemnisé" n'a ni agrément ni formation spécifique. Son statut juridique reste fragile et l'allocation versée par les départements est souvent insuffisante. Le Défenseur des droits préconise un accompagnement renforcé et une évaluation régulière de la situation.
Pour protéger un mineur, le juge des enfants peut le confier à un tiers digne de confiance. Cette possibilité prévue dans l’article 375-3 du code civil arrive en troisième position derrière « l’autre parent » et « un autre membre de la famille ». Le code civil indique que les options venant après le tiers digne de confiance ne peuvent être privilégiées qu’après une évaluation, illustrant la volonté de la loi « Taquet » de privilégier…
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