Double peine pour les départements. Ceux-ci vont devoir se préparer à assurer le choc financier de la bascule de l’ASS vers le RSA sans savoir s’ils disposeront des moyens nécessaires. Ils devront aussi se préparer à organiser l’accompagnement de ses allocataires durant 15 heures selon les règles de la loi plein emploi. Sans assurance qu’ils disposeront de marges de manœuvre. Tour d’horizon.
Les départements sont bien partis pour faire les frais de la course gouvernementale à l’équilibre budgétaire. Le discours de politique générale de Gabriel Attal du 30 janvier dernier a été accueilli par une douche froide par les élus départementaux. L’annonce, inattendue et non concertée avec les principaux intéressés, de la suppression de l’allocation de solidarité spécifique (ASS) et le transfert de ses quelque 321 000 bénéficiaires vers le revenu de solidarité active (RSA), à la charge des départements,…
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