Recevoir la newsletter

Crèches à la dérive

Article réservé aux abonnés

Devenue mère en même temps qu’elle se formait au médier d’éducatrice de jeunes enfants (EJE), Julie Marty Pichon a « mal à sa crèche ». Motif : la marchandisation de l’accueil de la petite enfance et l’entrée du privé lucratif dans le secteur. En clair, plus le taux d’occupation d’une crèche et le nombre d’heures facturées aux familles sont élevés, plus l’établissement reçoit des subventions de la CAF. « Les directrices deviennent de véritables expertes de l’optimisation au lieu de faire leur travail de prévention et d’accompagnement des jeunes enfants et de leurs familles », réprouve l’autrice. Une situation qui se traduit par de nombreuses maltraitances et par une qualité de traitement très hétérogène d’une structure à une autre, comme en témoigne un rapport de l’Igas de 2023. Depuis longtemps, les acteurs du secteur réclament la mise en place d’un service public de la petite enfance. Car, rappelle l’EJE, « le travail social ne doit pas être soumis à la concurrence ».« J’ai mal à ma crèche », Julie Marty Pichon, éd. Eyrolles, 17,90 €.
La suite est réservée aux abonnés

Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques

S'abonner

Cet article est réservé aux abonnés

Têtes chercheuses

S'abonner
Div qui contient le message d'alerte
Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ?

Contactez le service client 01.40.05.23.15

par mail

Recruteurs

Rendez-vous sur votre espace recruteur.

Espace recruteur