Publié le : Dernière Mise à jour : 06.05.2024Par : Benjamin d’AlguerreLecture : 7 min.
Rattrapés par l’inflation, les salariés des secteurs du travail social sont à la peine. En dépit des injonctions gouvernementales à réviser les grilles de rémunérations, les employeurs, eux, tirent la langue faute de maîtrise de leurs financements. Et commencent à explorer – encore timidement – les alternatives aux seules augmentations.
Au 1er janvier dernier, la dernière revalorisation du Smic a porté son montant à 1 766,92 € brut mensuels. Pour la huitième fois en trois ans, le gouvernement aura donc revu à la hausse le salaire minimum pour aider les ménages à faire face à une inflation qui n’en finit pas de grimper. Selon l’Insee, cette dernière avait encore fait un bond de 2,3 % en mars dernier, en dépit d’une diminution des prix de l’énergie. Malgré l’appel récurrent des syndicats à un véritable coup de pouce significatif au salaire minimum – la CGT exige son passage à 2 000 € brut – le gouvernement a choisi de jouer la sécurité en suivant les recommandations du comité d’experts sur le Smic qui, depuis 2021, tire la sonnette d’alarme quant aux conséquences délétères sur l’emploi qu’entraînerait une augmentation trop forte.Conséquence logique :…
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