Publié le : Dernière Mise à jour : 06.03.2024Par : Pinki BlendersLecture : 2 min.
Après de nombreuses années comme serveur en salle dans un restaurant situé en ville, M. Henri a dû cesser son activité.A 56 ans, il en a usé, des semelles, à piétiner toute la journée jusque tard le soir, à servir, à desservir, toujours avec le sourire et un mot gentil pour les clients. D’ailleurs, ils le lui rendaient bien, l’appelant par son prénom, adoptant le tutoiement de rigueur et, parfois, le pourboire bien mérité.Mais voilà, les corps s’usent, et M. Henri se retrouve boitant, le pied à la traîne. Impossible de poursuivre son activité professionnelle : « Le seul boulot que je sais faire ! », me dit-il.Il boite et souffre. Les revenus diminuent comme peau de chagrin, l’obligeant à demander le RSA : « Quelle honte, moi qui ai travaillé toute ma vie ! » Finalement, à la ville, impossible de joindre les deux bouts. Il emménage à la campagne, où s’ajoute à ses difficultés le manque de mobilité, M. Henri n’ayant pas son permis. Le loyer est moins cher mais les charges sont affolantes. Impossible, ici aussi, de joindre les deux bouts. Ce n’est peut-être pas le lieu qui est en cause, mais la faiblesse des minima sociaux.Comment c’est calculé, déjà, un minimum social ? C’est un député…
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