Publié le : Dernière Mise à jour : 06.03.2024Lecture : 1 min.
Les mesures d’accompagnement de la crise du côté des pouvoirs publics mettent en lumière de façon inédite la non-prise en compte du domicile dans les mesures d’urgence. Tout reste pensé à partir des structures. Comment comprendre autrement que les auxiliaires de vie n’aient pas été éligibles à l’attribution d’équipements de protection ? Oubliées, invisibilisées… Les qualificatifs ne manquent pas dans les témoignages. De quoi s’interroger et interroger aujourd’hui les pouvoirs publics : virage ambulatoire, autonomie, prévention… ne serait-ce que des injonctions à la transformation qu’à notre seul égard ?Des mesures de reconnaissance « à la découpe » : alors que l’on sait l’importance de la reconnaissance dans les enjeux d’attractivité du secteur, il a fallu, dans l’après-crise, travailler à rebours de ce que nous prônons dans nos organisations en termes de travail d’équipe, de coopération, sur la base de mesures administrées non ajustées à la réalité de nos fonctionnements. Nous avons retrouvé les cloisonnements que nous cherchons à dépasser (sanitaire/médico-social, public/privé et privé non lucratif, diplômes…). Malgré les « Ségur 1 et 2 », puis les « Laforcade 1 et 2 », des professionnels…
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