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« Le chômeur est rendu responsable de sa situation »

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Dans l’ouvrage collectif « Chômeurs, vos papiers ! Contrôler les chômeurs pour réduire le chômage ? » (éd. Raisons d’agir), les chercheurs Claire Vivès, Luc Sigalo Santos, Jean-Marie Pillon, Vincent Dubois et Hadrien Clouet analysent l’évolution du contrôle des demandeurs d’emploi, désormais promu comme une nouvelle forme d’aide. Interview de Luc Sigalo Santos.
Alors que l’acte 2 de la réforme du marché du travail est lancée, vous parlez d’un brouillage entre l’accompagnement et le contrôle des chômeurs. Pourquoi ?Le contrôle est aussi vieux que le chômage, mais il est aujourd’hui présenté comme un outil au service de l’accompagnement. Historiquement, le soutien à l’emploi a été conçu comme un service rendu aux usagers. Un premier changement se produit en 2001, sous la pression de l’Unedic qui demande à l’ANPE [ex-Pôle emploi] de vérifier le bien-fondé de l’argent versé par l’assurance chômage et donc de monitorer les chômeurs. Les rendez-vous deviennent obligatoires et les échanges entre chômeurs et conseillers vont faire l’objet d’une contractualisation et d’engagements. C’est également à partir de cette date que les chômeurs doivent déclarer…
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