Publié le : Dernière Mise à jour : 06.03.2024Par : Éric Le BrazLecture : 6 min.
Députée La France insoumise du Puy-de-Dôme, Marianne Maximi figure parmi les rares élus possédant une expérience de travailleuse sociale et une connaissance fine du champ de la protection de l’enfance. Retour sur un parcours atypique.
« Qui a dit : “La protection de l’enfance sera au cœur des cinq années qui viennent” ? C’est Emmanuel Macron. Et pratiquement deux ans après, que s’est-il passé ? Rien. Pire, la situation se dégrade de jour en jour. » Ce 5 décembre, les phrases de Marianne Maximi claquent et cinglent lors des questions au gouvernement au Palais-Bourbon. La députée du Puy-de-Dôme enchaîne : « Les mesures de placement ne sont plus mises en œuvre, des enfants en danger restent au domicile des parents alors que le juge ordonne leur protection. » Et de porter l’estocade : « Vous nous demandez d’attendre. Mais attendre quoi ? Attendre vos prochaines annonces absurdes, comme par exemple la réforme qui va faire les poches des enfants placés en diminuant leur pécule ? »En bas de l’hémicycle, Charlotte Caubel, qui est alors encore pour quelques semaines secrétaire d’Etat chargée de l’enfance et des familles ne goûte guère les « scuds » de…
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