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« On a plutôt tendance à sous-évaluer le danger »

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Ancienne vice-présidente du CNPE (Conseil national de la protection de l’enfance), Michèle Créoff est une juriste spécialisée en protection de l’enfance. La vice-présidente de l’association Union pour l’enfance décrypte l’évolution des informations préoccupantes.
Michèle Créoff est co-autrice, avec Françoise Laborde, des « Indésirables. Enfants maltraités : les oubliés de la République », ouvrage paru en 2021 (éd. Michalon).Les informations préoccupantes sont-elles en hausse ?Lorsque j’étais vice-présidente du CNPE, l’Observatoire national de la protection de l’enfance (ONPE) disposait des chiffres nationaux. Tous les départements connaissent leur nombre d’informations préoccupantes (IP) parce qu’ils y sont obligés pour tenir leur budget. Si on a envie de savoir, on y arrive. Donc, pourquoi n’a-t-on pas envie de savoir ? Peut-être parce que, dès lors que l’on sait, on devient responsable. En matière d’action publique, quand on ne compte pas, cela ne compte pas. Tant qu’on ne se dotera pas de statistiques objectives, on n’arrivera pas à piloter la protection de l’enfance au niveau national. Malgré la faiblesse des connaissances statistiques,…
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