Publié le : Dernière Mise à jour : 07.12.2023Par : D. P.Lecture : 1 min.
« Est-ce que je peux choisir mon tuteur ? », « me marier ? » A l’accueil de jour de l’Association de parents d’enfants inadaptés (Apei), La Respelido, près d’Orange, les questions des résidents fusent. Difficile, lorsqu’on est adulte protégé, en situation de handicap intellectuel ou psychique, de faire le distinguo entre la loi, les règles qu’imposent mon tuteur ou mon établissement et le savoir-être. « Souvent, le tuteur est un membre de la famille. Ce qui confère un enjeu affectif à la relation. Il faut être courageux pour dire, devant le juge des tutelles, qu’on n’est pas d’accord avec son père… », appuie Virginie David, coordinatrice du service.Avec son équipe, elle a initié de premiers ateliers autour des droits et de la citoyenneté en 2020. Avant que ne s’impose la nécessité d’une ressource extérieure. Dont acte : début 2023, l’accueil de jour signait un partenariat avec l’Institut méditerranéen de formation, de recherche et d’intervention sociale (Imfris) d’Avignon. Chaque mois, un mandataire judiciaire à la protection des majeurs ou un juriste, accompagné d’un éducateur de La Respelido, répond à leurs questions. « Ces échanges, constate Virginie David, améliorent le dialogue…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques