Publié le : Dernière Mise à jour : 07.12.2023Par : David ProchassonLecture : 3 min.
Educatrice spécialisée dans un centre jeunesse de Montréal, Maude Fortier explore quelques pistes pour garder les idées claires et un espace mental sain.
Le problèmeSi certaines professions requièrent des outils affutés, le travailleur social a d’abord besoin d’un esprit disponible. Et mieux vaut, pour en préserver les qualités, adopter quelques règles de survie. Car le terrain est parfois hostile : épuisement professionnel, pression du résultat, mais aussi – et c’est la particularité du métier –, difficulté à laisser les récits de vie au bureau. Confrontés à la détresse d’autrui, les professionnels peuvent développer ce que les psychologues appellent un traumatisme vicariant ou, dit autrement, un traumatisme par procuration(1).Mes conseils→ S’informer. « Nous sommes les premiers, en tant qu’employés, à avoir besoin de soutien. Il faut le reconnaître et le “normaliser”. Cela passe par une bonne information, premier moyen pour repérer les signes d’une santé mentale qui se précarise. Je conseille des lectures telles que Entretenir ma vitalité d’aidant de Pascale Brillon (Les éditions de l’Homme), le site web Mouvement santé mentale Québec – https://mouvementsmq.ca –…
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