Publié le : Dernière Mise à jour : 07.12.2023Par : Nadja BerrebiLecture : 2 min.
Chaque mois, des néophytes du travail social racontent pourquoi ils ont choisi leur métier et comment ils envisagent l’avenir.
« J’ai été prof de sémiologie des médias dans l’enseignement supérieur, traductrice et coach, jusqu’à mes 47 ans. A ce moment-là, j’ai commencé à me remettre en question, parce que j’avais un statut un peu précaire, mais aussi parce que mes étudiants n’avaient plus l’air d’avoir besoin de moi. Il me fallait retrouver du sens dans mon travail. J’ai eu une phase de grand vide, où je ne savais pas du tout où je voulais aller. Par ailleurs, j’ai toujours fait du social à travers du militantisme et des actions locales. Mais ce type d’engagement très personnel prenait tout l’espace, je n’arrivais pas à poser de limites.Face à une conseillère en insertion professionnelle, j’ai eu comme une révélation : aider les gens à se trouver, c’est ce que je voulais faire. Mais je ne savais pas que ce métier avait un nom ! Il répondait à mes aspirations et correspondait à mes compétences assez transversales. Sortant de l’Education nationale, il était néanmoins clair que je ne voulais ni aller vers un dispositif du type Pôle emploi, ni…
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