Publié le : Dernière Mise à jour : 07.12.2023Par : Flora PeilleLecture : 9 min.
L’augmentation du nombre de personnes sans domicile confronte les professionnels du secteur de l’hébergement d’urgence à des injonctions paradoxales. D’un côté, l’accueil inconditionnel, de l’autre, le tri des publics, faute de places suffisantes.
Lundi 6 novembre 2023. Au tribunal administratif de Toulouse (Haute-Garonne), le recours en référé déposé par plusieurs associations à l’encontre du préfet se solde par un rejet. Objet du contentieux : la fin de prise en charge et la remise à la rue de personnes hébergées à l’hôtel. Les 658 personnes – dont 311 enfants – sans solutions de relogement depuis mai dernier resteront donc dehors, la décision de justice ne reconnaissant pas le caractère urgent de leur situation, au motif que les requérants ont tardé à saisir la juridiction. « D’après les équipes mobiles, beaucoup de familles se cachent dans des squats ou à l’aéroport. Il s’avère désormais difficile de les rencontrer pour les accompagner alors qu’elles sont davantage précarisées, voire en danger », pointe Anne-Claire Hochedel, déléguée régionale de la Fédération des acteurs de la solidarité (FAS) Occitanie, partie prenante du recours. Une…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques