Publié le : Dernière Mise à jour : 04.10.2023Lecture : 4 min.
En matière d’attitudes harcelantes et sexistes, la législation a évolué en 2018, notamment avec l’introduction de la qualification d’outrage sexiste. Une avancée qui, dans l’attente d’une jurisprudence plus affirmée, impose déjà une modification des comportements sur le lieu de travail.
Dans toutes les formes d’accompagnement social, les professionnels peuvent être confrontés à des victimes de comportements harcelants ou sexistes. Il va sans dire qu’ils (elles, le plus souvent) peuvent également être directement l’objet de pareils agissements. Mais de quoi parle-t-on, au juste ? Depuis quelques années, nous constatons une inflation législative : les textes et les définitions se multiplient, mais le résultat n’est pas toujours à la hauteur des espérances et des discours, ni même des lois. Notamment parce que le problème n’est pas seulement juridique.En 2018, le législateur a pénalisé certaines formes de goujaterie en introduisant dans le code pénal l’outrage sexiste (art. 621-1), consistant à « imposer à une personne tout propos ou comportement à connotation sexuelle ou sexiste qui soit porte atteinte à sa dignité en raison de son caractère dégradant…
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