Publié le : Dernière Mise à jour : 12.09.2023Par : David ProchassonLecture : 7 min.
C’est plus qu’une question de salaire. L’attractivité du secteur social et médico-social réside dans sa capacité à repenser les organisations de travail. Et aussi à rendre visible ses réussites pour susciter l’engagement.
Les chiffres sont sans appel. A l’automne 2022, l’organisation patronale Nexem estimait à 50 000 le nombre d’emplois non pourvus actuellement dans le secteur social et médico-social. Et la tendance ne serait pas près de s’inverser. D’ici 2025, au vu des départs à la retraite, quelque 150 000 candidats pourraient faire défaut. En cause : la crise, désormais, se conjuguerait au pluriel, comme l’exprime Manuel Pélissié, directeur de l’Institut régional du travail social (IRTS) Parmentier à Paris. Selon lui, le déficit d’attractivité concerne les métiers – dévalorisés –, les emplois proposés – méconnus –, la formation – désertée – et la certification – parcellisée – : « Les quatre s’additionnent. Et l’on parle tous de la même chose, tout le temps, jusqu’à créer une cacophonie aux effets contre-productifs. »La situation n’est pas nouvelle mais elle a pris un tournant décisif depuis que la crise du Covid a accentué de manière crue…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques