Il est 16 h 00. Assises à l’accueil du commissariat de Sevran, en Seine–Saint-Denis, une mère et sa fille, accompagnées d’une voisine, patientent. Le visage crispé, elles guettent un éventuel signal. Déjà mises à l’abri la veille dans un hôtel, Awa et la fillette ne savent pas où dormir ce soir, craignant le retour du mari et père au domicile, déjà condamné pour violences conjugales. Une femme s’approche d’elles, vêtue simplement d’un jean et d’un tee-shirt blanc, les cheveux tirés en arrière, en queue de cheval. C’est Nolvenn…
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