Publié le : Par : Étienne CassagneLecture : 2 min.
Les épiceries sociales se multiplient au cœur du célèbre paradis fiscal. Derrière une façade de richesse et d’abondance, près de 20 % de la population luxembourgeoise vit sous le seuil de pauvreté.
Il aura fallu vingt ans pour que le phénomène des épiceries sociales, né en France à la fin des années 1980, ne finisse par rattraper le Luxembourg. Et, depuis l’ouverture d’une première antenne en 2009, elles ne cessent de s’y multiplier. Le petit eldorado financier et bancaire niché entre la Belgique, la France et l’Allemagne en compte aujourd’hui une douzaine, gérées par la Croix-Rouge et Caritas. Et l’inflation vertigineuse des prix des denrées alimentaires amène sans cesse de nouveaux demandeurs. « La hausse des prix l’année dernière peut être estimée à 10 %. C’est encore plus vrai pour la viande, dont le prix a crû de 15 %, tandis que l’huile a augmenté de 250 % et la farine, de 25 % », explique François Authelet, responsable du service d’aide alimentaire à la Croix-Rouge, cité dans les colonnes du Luxembourg Times.Les statistiques économiques du grand-duché sont pourtant particulièrement flatteuses, avec un niveau de vie classé parmi les plus…
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