Publié le : Par : Laurence UbrichLecture : 10 min.
La récente ouverture de la validation des acquis de l’expérience aux aidants familiaux envoie un signal inquiétant au secteur médico-social comme aux proches censés bénéficier de cette nouvelle possibilité. Les uns y voient une réponse bien pratique à la pénurie de personnel dans un contexte où le maintien à domicile devient la norme, quand les autres – toujours plus nombreux – n’ont pas forcément envie de se reconvertir dans les métiers du lien et du soin.
Vieillissement de la population, progrès de la médecine, virage domiciliaire, mais aussi crise des métiers du lien et plans d’aide sous-dimensionnés, autant de réalités sociétales se superposent pour toujours peser davantage sur une même catégorie d’acteurs : les aidants familiaux. Au nombre de 9,3 millions selon la dernière enquête « Autonomie » de la Drees (direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques) de 2021, soit une personne sur six, dont une majorité de femmes, ils seraient, de l’avis de la plupart des collectifs et associations représentatives, bien plus nombreux. Ces parents, enfants, frères et sœurs ou encore conjoints qui accompagnent au quotidien…
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