Publié le : Par : Étienne CassagneLecture : 2 min.
Organisations non gouvernementales et travailleurs sociaux se mobilisent pour aider les familles à retrouver leurs proches volatilisés sur les routes de l’exil, pour la plupart noyés dans le cimetière de la mer Méditerranée. Un travail titanesque qui relève pourtant de la responsabilité des Etats.
Morts comme vivants, leur nombre exact demeure un mystère. Les organisations internationales évaluent cependant à deux millions le nombre de personnes ayant tenté, ces huit dernières années, la traversée de la Méditerranée pour rejoindre l’Europe, principalement depuis l’Afrique subsaharienne et le Moyen-Orient. Parmi elles, au moins 25 000 disparues ou présumées mortes. Peu de corps sont repêchés, même quand le lieu du naufrage présumé a pu être identifié. Quant à ceux roulés par les vagues et échoués sur les plages italiennes, grecques ou chypriotes, la plupart n’ont droit qu’à une sépulture anonyme. L’hebdomadaire américain The New Yorker du 11 janvier est parti sur les traces de ces corps sans nom et de leurs familles, confrontées à un deuil impossible. Les gouvernements européens ne s’en soucient guère, et tentent par tous les moyens de s’épargner…
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