Dans le secteur du domicile, les professionnels sont confrontés à des injonctions paradoxales, entre devoir de discrétion et intérêt de la personne, dans un objectif d’accompagnement adapté aux plus fragiles.
Extrait tiré du hors-série des ASH n° 9 de Septembre 2021Sans « lever » le secret médical pour autant, il n’est pas logique qu’un service d’aide et d’accompagnement à domicile reçoive une notification d’un plan qui se limite à un « document comptable ». La plupart du temps traduit en heures, au mieux en types d’interventions, mais sans informations contextuelles qui permettraient, pourtant, d’adapter la réponse au plus près des besoins de la personne prise en charge. Or il n’est pas rare que les restrictions d’échange d’informations pèsent sur les bénéficiaires en raison du secret médical et que certains préfèreraient que des informations soient partagées. Comment un intervenant professionnel à domicile peut-il assurer ses missions dans de bonnes conditions s’il lui manque des indications dont la divulgation est interdite ?La situation peut devenir maltraitante, malgré soi, faute de données essentielles. Par exemple, la méconnaissance d’allergies…
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