Onéreuse, la création de 20 nouveaux centres éducatif fermés (CEF) demeure l’un des axes prioritaires en matière de justice des mineurs, « pour mieux prévenir la récidive grâce à l’insertion ». Cette orientation continue pourtant de susciter des critiques de la part du Sénat et du contrôleur général des lieux de privation de liberté, qui craignent que cette décision s’opère au détriment d’autres dispositifs.
Le 21 septembre dernier, dans un rapport d’information dédié à la prévention de la délinquance des mineurs, quatre rapporteurs au Sénat ont une nouvelle fois remis en question la création des nouveaux centres éducatifs fermés (CEF) souhaitée par l’actuel gouvernement. « Si certains centres permettent à la fois d’éviter l’incarcération et de permettre la réinsertion, la concentration de moyens nécessaires à leur bon fonctionnement s’avère de plus en plus difficile à réunir et s’effectue au détriment d’autres formes de prise en charge moins contraignantes et possiblement aussi efficaces », soulignent les sénateurs. « Ceci implique désormais l’arrêt de la création de nouveaux centres, qui s’avère par ailleurs lente et complexe, et la réorientation…
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