De plus en plus plébiscitées par les pouvoirs publics pour tenter d’éviter les placements, les conférences familiales se déploient doucement à travers la France. Un lent développement qui s’explique en partie par le fait qu’elles viennent bousculer des pratiques installées depuis de nombreuses années en protection de l’enfance.
Un petit garçon de 3 ans risquant d’être placé qui va vivre chez son père, soutenu par l’ensemble de sa famille ; une adolescente de 13 ans partant habiter chez un ami de la famille ; des retrouvailles avec une grand-mère perdue de vue depuis dix ans ; la participation d’un médecin de famille, d’un professeur de sport… Les expériences rapportées par les professionnels après la mise en œuvre d’une conférence familiale sont nombreuses. Ce dispositif a été mis en place en 1989 par le parlement néozélandais dans le cadre d’une loi réformant la protection de l’enfance pour y intégrer les valeurs et la culture du peuple maori. Réunissant, au travers d’une méthodologie bien précise, un réseau familial élargi pour établir un plan d’action pour l’enfant, accompagné par un « coordinateur » indépendant, les conférences familiales…
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