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« Ces femmes sont soumises à un interdit de procréation très fort »

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Auparavant psychologue dans un établissement médico-social, aujourd’hui doctorante universitaire, Estelle Veyron La Croix mène une recherche de terrain sur le thème « handicap mental et procréation ». A travers une centaine d’entretiens menés auprès de professionnels et des résidents de foyers pour adultes handicapés, la chercheuse pointe leur parentalité rendue impossible.
Comment est pris en considération l’accès à la parentalité des personnes en situation de handicap mental institutionnalisées ?Qu’elles vivent en foyer de vie, en foyer d’accueil médicalisé ou en foyer d’hébergement, ces personnes ayant un parcours institutionnel très important, depuis parfois leur plus jeune âge, n’ont que très peu d’espace pour évoquer leur désir d’enfants et, a fortiori, la procréation. C’est un mode de socialisation très spécifique, en vase clos, où un grand nombre de professionnels pluridisciplinaires ont tous un avis sur la question de leur sexualité et de l’accès à la parentalité, ce qui va forcément les influencer. Cela reste un vrai tabou. Les femmes sont soumises à un interdit de procréation très fort.Pourquoi vous êtes-vous surtout intéressée aux…
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