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Le travail et la peine

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Depuis le 1er mai, avec l’entrée en vigueur d’un nouveau code pénitentiaire, le contrat d’emploi pénitentiaire (CEP) a été instauré. Cet accord bilatéral entre l’entreprise et le détenu remplace l’acte d’engagement entre l’administration pénitentiaire et l’entreprise qui, seul, permettait de cadrer le travail en détention. Offrant apparemment plus de droits aux détenus, ce contrat donne un sens nouveau au travail dans le cadre carcéral qui, longtemps perçu comme un moyen de punir, apparaît avant tout comme un vecteur de réinsertion sociale.Il faut d’abord souligner que l’invention de la prison contemporaine dans le sillage de la Révolution française correspond à l’officialisation de l’obligation de travailler en 1791, maintenue en France jusqu’en 1987 pour tous les condamnés. Sur le temps long, le travail des détenus a ainsi répondu à une double logique : disciplinaire d’une part – le travail comme punition et outil de « rédemption » du prisonnier –, économique, d’autre part – le travail comme source de profit pour financer l’entretien des prisons. Tout au long du XIXe siècle, on s’inspire des pratiques de l’enfermement en vigueur sous l’Ancien Régime (bagnes, galères, dépôts de mendicité…)…
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