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La Commune, pionnière de l’éducation populaire

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« Paris veut que le fils du paysan soit aussi instruit que le fils du riche, et pour rien, attendu que la science humaine est le bien commun de tous les hommes. » Au terme d’une année de commémoration des 150 ans de la Commune de Paris, relire cette phrase d’André Léo dans son appel « au travailleur des campagnes » permet de saisir l’ampleur du projet des « communeuses » et « communeux » en matière d’éducation.En quelques semaines, la Commune favorise les innovations pédagogiques et les expériences en matière d’enseignement et d’éducation populaire, en s’inspirant de l’héritage des Lumières et des théories éducatives socialistes. Déjà, au XVIIIe siècle, les penseurs voient en l’éducation le vecteur de l’émancipation des individus. Au siècle suivant, dans le cadre de la question sociale, l’accès à l’instruction apparaît comme un enjeu essentiel de la réflexion sur l’organisation du travail. Le mouvement ouvrier revendique une éducation universelle, ouverte à chacun, et les socialistes développent l’idée d’une éducation intégrale : selon eux, l’école doit ouvrir les classes populaires à des pratiques jusque-là réservées aux élites, comme l’art ou les exercices physiques. Au cours de…
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