Mené de plus en plus fréquemment en zone rurale, l’accompagnement vers l’autonomie des bénéficiaires de la protection internationale implique la prise en compte des spécificités des territoires. La proximité avec la population et les acteurs locaux favorise l’intégration. Mais accéder aux soins, à l’emploi ou à la formation reste complexe.
Chaque année, plusieurs dizaines de milliers de demandeurs d’asile obtiennent la protection internationale. Environ 9 000 de ces personnes réfugiées bénéficient d’un accompagnement vers l’autonomie au sein d’un centre provisoire d’hébergement (CPH) financé par l’Etat. De telles structures se situent en grande majorité dans de grandes agglomérations. Mais leur implantation en zone rurale ou dans des communes à faible densité de population est de plus en plus courante. Une situation qui, loin d’être surprenante, tient au quota de logements disponibles sur ces territoires, à l’opposé de la saturation du parc social au sein des zones urbaines ou péri-urbaines françaises. « Plus de 20 000 personnes bénéficiaires d’une protection se trouvent dans des Cada [centres d’accueil de demandeurs d’asile] et ont du mal…
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