Paule Sanchou, membre du comité éditorial d’Empan, revue de praticiens de l’éducation, de la santé et du social, estime que l’impact de la période Covid-19 s’avère indéniable, même s’il est encore tôt pour en tirer des conclusions définitives.
La Covid-19 a-t-elle seulement représenté une parenthèse pour les travailleurs sociaux et médico-sociaux ?Non. Il existe un avant et un après. La pandémie a provoqué une aventure collective. Cela peut sembler paradoxal mais nous étions tous confrontés à quelque chose d’inconnu et de dangereux. Etre logés à la même enseigne a suscité des attitudes nouvelles. Nous avons été obligés de serrer les rangs et de tenir compte les uns des autres.N’est-il pas contradictoire de « retrouver le sens du collectif » alors même que la prise en charge des publics fragiles implique mécaniquement la mobilisation d’équipes pluridisciplinaires ?Pluridisciplinaire ne rime pas forcément avec collectif. Ce dernier mot signifie que des personnes se mobilisent ensemble dans un projet commun. Alors que la pluridisciplinarité sous-entend de travailler, parfois, ensemble. Pour répondre plus précisément, nous évoquons beaucoup…
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