Cours à distance, établissements sociaux et médico-sociaux qui peinent à accueillir des stagiaires, réforme des diplômes difficile à mettre en œuvre. L’année scolaire qui s’achève a pris les allures d’un marathon harassant. Malgré tout, les centres de formation soulignent l’engagement des équipes pédagogiques et la capacité de résilience des étudiants.
Les années 2020-2021 resteront dans les annales comme une période éprouvante. « J’ai observé chez tout le monde un surcroît d’épuisement dû aux changements de contexte brutaux que nous avons vécus », rapporte Maryse Bastin Joubard, directrice générale d’Ocellia, école des métiers de la santé et du social en Auvergne-Rhône-Alpes. « Tout au long de l’année, la crise a contraint le temps de formation des étudiants », rappelle de son côté Jean-Michel Godet, directeur de l’institut régional du travail social (IRTS) Normandie-Caen. Les établissements de formation soulignent toutefois une meilleure maîtrise des modes de formation en distanciel grâce à l’expérience du premier confinement. Un « galop d’essai », en quelque sorte, qui a permis de garantir la continuité pédagogique cette année. « Nous étions…
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