Publié le : Dernière Mise à jour : 22.04.2021Par : Sophie MassieuLecture : 5 min.
Parfois non comptabilisés en l’absence de diagnostic, parfois trop vite orientés vers les maisons départementales des personnes handicapées, les enfants à la fois suivis par l’aide sociale à l’enfance et porteurs de handicaps sont nombreux. Encore souvent inadéquates faute de structures suffisantes, les modalités de leur prise en charge évoluent néanmoins.
Des « situations complexes ». des enfants soumis à une « double vulnérabilité »… Les mêmes mots montent aux lèvres de l’ensemble des professionnels qui accompagnent des jeunes à la fois protégés par l’aide sociale à l’enfance (ASE) et porteurs de handicaps. Que ceux-ci aient été ou non déjà officiellement diagnostiqués. Car, tous les acteurs en sont d’accord, l’un des premiers enjeux consiste à les repérer, et donc à comptabiliser le nombre d’enfants concernés.En 2015, selon le défenseur des droits, sur 308 000 petits et adolescents suivis par l’ASE, 78 000 portaient un handicap. Sébastien Bossard, directeur de l’institut thérapeutique, éducatif et pédagogique (Itep) de la Sauvegarde du Nord situé à Tressin, estime à un tiers la proportion des enfants en situation de handicap de son établissement…
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