Dans le Loir-et-Cher, l’institut thérapeutique éducatif et pédagogique (Itep) L’Audronnière a mis en place un programme plaçant l’institution au cœur de la prévention, et qui est adaptable à d’autres secteurs.
Tout a commencé avec faire une question : comment gérer l’agressivité des jeunes sans produire son cortège de conséquences fâcheuses ? La réponse, Stéphane Ragueneau, directeur de l’institut thérapeutique éducatif et pédagogique L’Audronnière, à Faverolles-sur-Cher, l’a trouvée en partie au Québec. En 2009, il s’est rendu dans un centre éducatif fermé qui développait une approche sécuritaire afin d’éviter les incidents à caractère violent. Avec trois Itep de la région, il a mis en place un travail pour appréhender autrement le phénomène. Pendant trois ans, de 2012 à 2014, chaque établissement a mené une recherche-action pour cartographier les événements. « On a constaté un écart important avec la perception des professionnels, explique Stéphane Ragueneau. Pour les salariés, la violence était impalpable et arrivait à n’importe quel moment. La recherche, elle, démontrait le contraire. Elle concernait en fait peu de jeunes et peu de professionnels,…
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