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“Comprendre les réalités sociales à l’échelle individuelle”

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Quel pourrait être l’apport de la sociologie des rêves aux sciences sociales ? C’est ce qu’explique Bernard Lahire dans le second volume de son « Interprétation sociologique des rêves ». Une recherche inédite sur un nouveau moyen d’accès à la compréhension des déterminismes sociaux.
Il y a des psys pour interpréter les rêves. Que peut apporter la sociologie dans ce domaine ?Cela montre qu’aucun objet n’échappe à la sociologie. Les disciplines ont tendance à se répartir les objets de recherche, et on a longtemps pensé que certains étaient réservés aux psys et d’autres aux sociologues. Il est vrai qu’au départ, la sociologie s’intéresse au groupe plutôt qu’à l’individu. En réalité, c’est plus complexe. Emile Durkheim, l’un des pères de la discipline, aurait pu travailler sur la répartition des richesses ; or il a choisi de mener une étude sur le suicide, thème que l’on peut considérer être de l’ordre de l’intime. Un autre sociologue, Maurice Halbwachs, a affiné ce modèle en analysant les causes individuelles de cet acte. Un individu n’a de sens qu’au croisement de nombreuses propriétés sociales générales. Si on veut l’appréhender, on doit le replacer…
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