Entre la crise sanitaire, le « Ségur de la santé », la future loi « grand âge » et la cinquième branche autonomie, l’avenir de la prise en charge et de l’accompagnement des personnes âgées est au cœur des débats. L’occasion d’opérer un changement de paradigme et de sortir d’une approche très médicalisée pour aller vers une démarche plus humaniste et personnalisée.
La loi du 2 janvier 2002, rénovant l’action sociale et médico-sociale, a fixé de nouvelles règles relatives aux droits des usagers. Celle-ci réaffirme « la place prépondérante » qu’ils occupent et « entend promouvoir l’autonomie, la protection des personnes et l’exercice de leur citoyenneté ». En outre, l’usager se voit assurer « une prise en charge et un accompagnement individualisé de qualité favorisant son développement, son autonomie et son insertion, adaptés à son âge et à ses besoins, respectant son consentement éclairé qui doit systématiquement être recherché lorsque la personne est apte à exprimer sa volonté et à participer à la décision ». Dans les faits, les politiques vieillesses de ces dernières années ont été très médico-centrées et ont essentiellement eu pour objectif…
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