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« Il faut être solide »

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C’est sa compagne d’alors qui lui en parle : une nouvelle formation se crée, au printemps 2015, pour devenir accompagnant sensuel et sexuel de personnes handicapées. Lui qui pratique ce qu’il appelle « l’aide psychocorporelle » depuis 30 ans se lance. Sa formation terminée, il a accompagné une dizaine de femmes en situation de handicap. « La demande féminine représente 3 % des sollicitations », précise-t-il. Se définissant comme « bisexuel et libertin », il souligne pouvoir aider également deux hommes à se mettre en position pour créer le contact, et faire l’amour. Quelles que soient la situation et la personne aidée, cette activité prend du temps, de préparation en amont, de suivi ensuite. C’est, à ses yeux, une différence avec le travail du sexe classique. Voilà pourquoi ce ne peut devenir l’activité professionnelle principale, faute de rentabilité. Autre spécificité : « Il faut être solide, bien dans son couple, dans son corps, et bien connaître sa sexualité. » Certains de ses collègues travaillent sous pseudonyme, parfois sans en faire part à leur famille. Lui le fait sous son nom, à visage découvert, et est soutenu dans son choix par ses proches.
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