Publié le : Dernière Mise à jour : 23.01.2020Lecture : 2 min.
Emmanuel Macron l’avait annoncé dès mars 2018. Le président de la République veut adapter le droit du travail aux détenus alors que 17 000 d’entre eux – soit un quart de la population carcérale – exercent volontairement une activité. Le décret paru le 26 décembre 2019 « relatif à l’expérimentation des actions de formation par apprentissage dans les établissements pénitentiaires » pourrait donc être une première pierre. Son but : permettre à des détenus âgés au plus de 29 ans d’obtenir une qualification professionnelle sanctionnée par un diplôme ou un titre à finalité professionnelle. Le décret précise les conditions de mise en œuvre de l’expérimentation prévue à l’article 12 de la loi du 5 septembre 2018 pour la liberté de choisir son avenir professionnel.Alors que les détenus sont demandeurs d’un travail, pour faire passer le temps, gagner l’argent nécessaire à leur vie derrière les barreaux, mais également financer les indemnités dues aux victimes, l’insuffisance du nombre de postes proposés est criante. Jusqu’à présent, seul le Code de procédure pénale encadre la relation de travail. La dernière tentative de « normalisation » de l’emploi pénitentiaire remonte à 2009 avec la loi…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques