Publié le : Dernière Mise à jour : 23.12.2019Par : N. G.Lecture : 2 min.
En publiant en octobre dernier son document « Les élus locaux face à la résorption des squats et bidonvilles », le Collectif national droits de l’Homme (CNDH) Romeurope interpelle les candidats aux élections municipales et rappelle que la mobilisation des équipes municipales et intercommunales est nécessaire pour trouver des solutions durables à l’habitat en bidonville et squat.
Pas de résorption des bidonvilles sans une implication des acteurs locaux ?Notre objectif n’est pas de mettre tout le fardeau sur les épaules d’élus locaux de villes où il y a déjà énormément de précarité. Il est de dire que sans eux et sans leur rôle moteur, on continuera à faire perdurer les bidonvilles. Il faut la mobilisation politique des mairies et le CNDH Romeurope cherche à les convaincre en montrant les meilleures pratiques de terrain pour résorber les bidonvilles et squats. Nous nous adressons à des élus qui vont prendre leur mandat et qui auront donc du temps pour agir. La perception par les électeurs d’une expulsion d’un bidonville où les gens viennent se réinstaller six mois après est la preuve d’une faiblesse de l’action publique, d’une incapacité à résoudre…
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