Publié le : Dernière Mise à jour : 17.06.2019Par : Brigitte BègueLecture : 1 min.
Les personnes accompagnées et les travailleurs sociaux ne parlent pas toujours la même langue. C’est un fait. Comment prendre en considération le langage de l’autre ? Comment communiquer avec lui : dans sa langue maternelle ou en français ? Quelle place pour ceux qui n’ont pas les mots ou d’autres mots, comme la langue des cités ou encore la langue des signes ? Toutes ces questions sont au sommaire de la revue trimestrielle V.S.T. (Vie sociale et traitement) : « Quelle(s) langue(s) parles-tu ? ». Une interrogation d’autant plus prégnante que de nombreux migrants arrivant de différentes régions du monde ont besoin d’être aidés dans la constitution et l’argumentation de leur dossier de demandeur d’asile. Selon une bénévole de la Cimade, les langues les plus pratiquées sont l’anglais, l’arabe littéraire, le russe, l’albanais, l’italien, l’espagnol, le roumain, le mongol et certains dialectes de pays d’Afrique. En général, cela se passe plutôt bien avec les interprètes, mais il peut y avoir des problèmes à l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (Ofpra) ou à la Cour nationale du droit d’asile (CNDA) : « Les demandeurs d’asile peuvent nous déclarer qu’ils n’ont pas dit…
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