« Nos pratiques sont souvent trop tutélaires et paternalistes », expose Pascal Mariotti, président de l’Association des établissements du service public en santé mentale, en introduction de la journée d’études de l’Orspere-Samdarra. « Les usagers insistent sur le fait de choisir leur type de logement, d’avoir un appartement à soi. Pas une collectivité rassemblant des personnes présentant des troubles psychiques. » Autrement dit, « le modèle idéal, quand on les écoute, est proche du “Un chez-soi d’abord” ». Ce dispositif « postule que le logement est un droit fondamental et que si une personne souhaite occuper un logement, il ne doit rien lui être demandé de plus que ce qui est demandé dans le droit commun », fait valoir Pascale Estecahandy, coordinatrice technique nationale d’« Un chez-soi d’abord » à la délégation interministérielle à l’hébergement et à l’accès au logement (Dihal). « A cela s’ajoute un principe de rétablissement, d’accompagnement, d’appropriation du pouvoir d’agir. »Des personnes accompagnées actrices de leur projetNe rien demander de plus : pour les personnes souffrant d’addictions ou de troubles de santé mentale, cela revient, entre autres, à ne pas conditionner…
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