Une enquête s’intéresse à l’accueil spécifique des femmes usagères de drogues
Article réservé aux abonnés
Publié le : Dernière Mise à jour : 18.03.2019Par : Sarah BosLecture : 1 min.
EN REGARD DE L’OFFRE DE SOINS, LES DISPOSITIFS D’ADDICTOLOGIE S’ADRESSANT AUX FEMMES RESTENT ENCORE MARGINAUX et les données les concernant sont parcellaires. Pour y remédier, l’Observatoire français des drogues et toxicomanies a lancé l’enquête Ad-Femina, qui interroge les structures ayant mis en œuvre des accueils spécifiques pour les femmes usagères de drogues et dont les résultats ont été publiés le 8 mars.338 structures ont fait un retour, soit un taux de participation de 26 %. Parmi elles, 137 déclaraient avoir déjà mis en œuvre un accueil féminin, dont 80 (24 % des répondants) se disaient engagées sur ce terrain en 2017. Une démarche assez récente, puisque les deux tiers de ces dispositifs fonctionnaient depuis moins de six ans au moment de l’enquête, et la moitié depuis moins de deux ans. « Ce qui peut être mis en lien avec le caractère récent des orientations institutionnelles à l’égard du public-cible », estime l’observatoire. Car si les femmes sont minoritaires dans les services de prise en charge spécialisés – elles représentent respectivement 23 % et 18 % du public vu en centres de soins, d’accompagnement et de prévention en addictologie (Csapa) et en centres d’accueil…
La suite est réservée aux abonnés
Accédez en illimité à nos contenus et à nos newsletters thématiques