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« L’inclusion non adaptée s’apparentait à de la maltraitance »

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président et fondateur de l’association nationale des directeurs d’ESAT (Andicat), auteur de nombreux ouvrages sur les handicapés
N’y a-t-il pas aujourdhui un amalgame entre désinstitution et désinstitutionnnalisation ?On parle beaucoup de « désinstitutionnalisation », terme qui est apparu dans la santé mentale dans les années 1980. A l’époque, il s’agissait de remettre en question les institutions fermées privatives de liberté et de subjectivité. Ce mouvement était européen, il a été important en Italie avec ­l’antipsychiatrie ou en Angleterre avec les communautés thérapeutiques. En France, nous avons assisté à la tentative de faire ­éclater les institutions. Très vite, il y a eu un débat entre les tenants de la désinstitution – qui consiste à supprimer les institutions pour que chacun vive, travaille ou étudie près de chez lui dans le milieu ordinaire – et ceux qui défendaient la désinstitutionnalisation – qui se définit par l’éclatement des grandes structures, l’ouverture forte dans la communauté et davantage de droits pour les usagers. Et c’est la désinstitutionnalisation qui a gagné. Depuis les années 1980, les institutions, quelles qu’elles…
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