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« Un sentiment très fort de honte sociale »

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Y a-t-il des différences de stratégies entre les hommes et les femmes à la rue ?Les femmes sont concernées par une alternance entre des périodes de rue, d’hébergement chez des tiers et de mise à l’abri – parce qu’elles ont des conditions d’hébergement plus stables en comparaison avec celles des hommes. Si on comptabilise les personnes à la rue à un instant T, les femmes seront moins nombreuses : elles sont moins visibles non seulement parce qu’on les retrouve dans des situations de mal-logement, mais aussi parce qu’elles ont des stratégies pour se rendre invisibles dans l’espace public. Elles vont adopter un comportement « normal » dans certains espaces : plutôt que de pratiquer une manche assise, elles vont solliciter des personnes en restant debout, en donnant l’impression d’attendre. Elles vont faire attention à leur aspect. Dans un accueil de jour, un bénévole me disait qu’une des femmes était régulièrement prise pour une bénévole parce qu’elle n’avait pas « l’air » d’une personne à la rue. Il y a aussi toutes sortes de stratégie de mise à l’abri : elles vont circuler dans les transports en commun de nuit, se rendre dans les salles d’urgence. Cette recherche d’invisibilité est…
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