« Les personnes accompagnées attendent qu’on les écoute »
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Publié le : Dernière Mise à jour : 14.12.2018Par : N. G.Lecture : 2 min.
La coordinatrice de l’Association nationale pour le développement de l’approche DPA estime que les professionnels cherchent à imposer leurs solutions.
Le passage par l’expérimentation est indispensable pour s’approprier l’approche « développement du pouvoir d’agir » et s’y former. Pour quelles raisons ?Si les professionnels n’ont pas les clés pour développer eux-mêmes le pouvoir d’agir, ils auront du mal à accompagner les usagers dans ce sens-là. Il y a souvent un décalage entre ce que l’on pense faire et ce que l’on fait en réalité. Pour exemple, selon des statistiques publiées en 2015 lors des états généraux du travail social, alors que 81 % des professionnels et étudiants estimaient que les personnes accueillies-accompagnées étaient associées à la construction du projet individuel, 67 % de celles-ci répondaient qu’elles n’avaient pas été associées[1]. L’expérimentation du pouvoir d’agir va permettre de toucher du doigt ce décalage et de partir sur d’autres possibles.Le secteur social et médico-social est-il prêt à l’« empowerment » des usagers ?Les personnes accompagnées n’attendent que cela, qu’on leur laisse une place, que l’on écoute ce…
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